Decheance pathologique

 

 Je voudrais le silence dans mon pitoyable esprit malade et scellé

Que toute ses voix insoutenables cessent de se meler et de me glacer

Une minute de silence dans l'assistance de mes pensees grises

Mais le murmure lancinant de cette foule me tient sous son emprise

Je voudrais moi aussi sentir le parfum enivrant de vent et du sel

Que l'avenir sous mes paupières closes soit douceur et merveilles

Une brise de legerete dans la pesanteur de mon scaphandre charnel

Mais je reste cloitree dans la poussiere terreuse de ma prison emotionnelle

Suis-je deja morte d'asphyxie pathetique ou d'une agora phobique nevrose

A regarder autour de moi eux s'elevent et je m'enfonce les pieds trop lourd j'implose 

Ai-je si peux de potentiel a vivre dans cette existence pour qu'un rien ne m'accule

Pourtant eux sont libres des chaines de leur bagne intime, moi je tire mais toujours recule.

Hanna